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Les Relations des Jésuites contiennent 6 tomes et défont le mythe du bon Sauvage de Jean-Jacques Rousseau, et aussi des légendes indiennes pour réclamer des territoires, ainsi que la fameuse «spiritualité amérindienne».

lundi, janvier 17, 2011

PRÉCISIONS SUR LA LANGUE

Il est évident que les Relations des Jésuites ont subi des altérations entre les documents olographes originaux et les suivantes publications en lettre d'imprimerie. Les exemples sont légions.

Dans le texte des pages 65-70, fut et fust sont utilisés indifféremment, ainsi que eust et eut. Dans le Tableau analytique, nous lisons Reuerende, alors qu’a la page 62 nous lisons Reverende. Il y a aussi Sauuage et Sauvage. le u ayant le valeur du v à une certaine époque.

Le tout est un mélange de moyen français, de français classique et de français plus récent, dépendant des corrections apportées.

Ayant essayé de retourner le plus possible des originaux olographes, je me suis rendu compte que la tâche était impossible sans ces documents de base. Je suis à remettre les textes comme dans les tomes publiés que nous avons la chance de conserver, tout en sachant que le type d’écriture n’est le même que dans les documents originaux. Nous ne savons même pas si les Relations étaient écrites en latin ou en français. Mais ce qui compte, c’est d’être armé de dictionnaires de l’ancien français, du moyen français et du français classique pour vérifier la signification des mots. Je donne comme exemple le mot créature. Une créature désignait une femme, et cela était le langage de mes grands-parents. Ce n’est que récemment qu’il n’est plus employé à cet usage.

Je vais donc reprendre les textes conformément aux tomes, tout en corrigeant les coquilles évidentes, comme par exemples terres habituées au lieu de terres habitées.

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